Le contrat psychologique
Travail présenté à
Nathalie Jomphe
ORH 8402 – 10
Attitudes et Comportements
Par Philippe Boisclair-Somma Boip21018609 Maîtrise en Sciences de la Gestion : Ressources Humaines
Université du Québec à Montréal
18 mai 2012
Le contrat psychologique
« Le contrat psychologique peut être envisagé comme un schéma mental que possèdent les employés à propos de leurs relations d’emploi » (Rousseau, 1995, 2001) « Ce type particulier de schéma représente une structure cognitive de croyances relatives aux obligations réciproques inhérentes à la relation d’emploi : il comprend notament des croyances relatives à ce que l’organisation attend d’un employé et ce que ce dernier peut recevoir en échange » (Rousseau, 1995, 2001 ; Shore et Tetrick, 1994). Il s’agit de manière générale, d’une entente tacite entre deux partis, pour que cette entente perdure dans le temps, il faut que cet échange soit une source de satisfaction mutuelle pour les partis en cause.
Le contrat psychologique réside dans le concept d’interaction et non dans l’individu ou l’organisation, une conception uniquement intrapersonnel du « contrat psychologique » soulève la question de la redondance avec des attitudes telles que la satisfaction professionnel et l’implication organisationnel. Le « contrat psychologique » se différencie de ces concepts car il se centre sur la perception qu’un individu a des obligations mutuelles qui existent entre lui et son employeur. (Guest 1998) Il ne faut toutefois pas confondre les notions d’ « attentes individuelles » et de « contrat psychologique », car les attentes proviennent des besoins et des désirs d’un individu et ne sont donc pas nécessairement basé sur une quelconque forme d’accord réciproque. Il y a deux conditions pour que des « attentes individuelles » puissent être qualifié de « contrat psychologique », il faut qu’elles soient dans un premier temps issus d’une croyance partagé en un échange réciproque. Dans un