Le contrôle de la culture
Un débat s’est donc ouvert devant la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale pour tenter de savoir si l’application de la loi Evin n’était pas excessive. Didier Mathus propose ainsi d’exempter les œuvres artistiques et culturelles de l’application de la loi Evin en précisant qu’elles ne doivent pas être financé ou à l’initiative de l’industrie du tabac dans le but de réaliser une quelconque publicité.
Un article du monde souligne l’interrogation de Patrick Bloche qui pense illusoire l’idée de pouvoir lutter contre des phénomènes d’addiction par le fait de cacher. Néanmoins la légitimité de la loi Evin n’est pas remise en cause. En réalité la question est plutôt de savoir dans quelle mesure il est possible de concilier le texte du 10 janvier 1991 avec le principe de protection de la culture. Plus largement, on peut s’interroger légitimité d’une loi exécutant une forme de contrôle sur les contenues de la culture.
Dans un premier temps nous verrons que certains biens culturels peuvent-être perçus comme dangereux mais leur richesse et leur diversité n’en demeure pas moins nécessaire. Puis nous nous interrogerons sur la possibilité de juger tel ou tel bien culturel et sa potentielle dangerosité.
Il existe de nombreux biens qui portent à controverse. Le débat concerne en premier lieu la protection