Le corbeau et le renard - commentaire
Fable sur la vanité et sur la flatterie dans laquelle le renard piège le corbeau. Fable a intégrer dans le discours moraliste du XVII.
I Une fable animalière a) structure b) étude des personnages : renard et corbeau c) vivacité, hétérométrie
II Une fable sur la flatterie : a) analyse de l’illusion du corbeau, b) malice du renard, c) idée du flatteur-flatté
III Une fable moraliste : a) mécanismes, b) insertion de la flatterie dans le monde du XVIIe : rapports de force c) pouvoir du langage
I Une fable animalière Fable nous introduisant dans le bestiaire des fables avec un titre qui présente les animaux qui en sont les protagonistes. Le renard tient la parole et tire la morale. Fable extrêmement courte, dense rapide.
a) structure
Tyrannie du quatrain : (tétramètre) premier quatrain de présentation, qui lie les deux premiers décasyllabes, le premier en position haute. Imparfait à valeur durative. Sémantisme verbal. Le renard ne tient à proprement parler rien d’autre que le langage. Le langage (rime malicieuse avec le fromage). Le premier quatrain mêle le discours flatteur du renard (cinq premiers vers) et sur les trois derniers récits de la sottise du corbeaux qui parce qu’il est vaniteux croit avoir un chant aussi beau que son plumage. C’est la seconde rime en -age : plumage / ramage. Dernier quatrain : morale de la fable : renard donne une leçon au corbeau. Puis enfin, expression de la déroute et du dépit du corbeau.
b) étude des personnages : renard et corbeau
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