Viens on va danser ? Viens chanter avec moi. Viens tourner jusqu'à en confondre le ciel et la terre. Le sable est encore plein de la chaleur du soleil d'été. La musique fait vibrer nos corps, tu sens ? Nos cœurs battent le même rythme, celui des basses, celui de la vie. Alors je vais dans le sable au centre de tous ces gens, ces amis, ces inconnus, doucement il s'écartent en cercle, ils savent. Alors tu t'avance vers moi, mais tu reste a la lisière du cercle, la musique change, chaleureuse, elle coule sous ma peau, dans mes veines, elle réveille mon sang, mon corps ondule, mes pieds frappent le sable. Je plonge mes prunelles dans les tiennes, je devine tes yeux couleur de ciel dans la nuit, à la lumière de la lune. Je ferme les paupières, laisse les tambours marteler dans ma tête, et je danse, j'oublie, plus rien n'existe, que la chaleur du sable sous mes pieds, le frôlement de ma robe sur ma peau, mes cheveux qui fouettent mon visage, je me laisse emporter par les chants. Les musiques s'enchaînent les autres se remettent a danser, je crois, je sent la chaleur d'autres corps près de moi, puis ta peau frôler ma peau. J'ouvre les yeux, mes cils frémissent sous ton souffle et une mélodie latine s'élève, alors j'ondule les hanches, je fais tourner mes poignets, mon corps entier se transforme en un appel a la volupté, mes gestes t'attirent n'est ce pas ? Je sais qu'il n'y a plus que du désir en toi, je le vois dans tes yeux, je m'approche, ton odeur emplit ma tête, une odeur de sel, de soleil, une odeur de mer méditerranéenne, tu repousse du doigt les mèches de cheveux bruns qui barrent mon visage, tu laisse tes doigts courir le long de mon visage, prends ma joue dans ta main, nos lèvres s'effleurent, s'éloignent pour mieux se retrouver, mes doigts courent ta nuque, s'accrochent à tes cheveux, tu prends mes mains dans les tiennes, m'entraîne plus loin, sans cesser de m'embrasser, je sent sur mon dos la dureté de la pierre, mes oreilles bourdonnent, la musique se fait