Bts sujet 2012
SESSION 2012
CULTURE GÉNÉRALE ET EXPRESSION
ÉLÉMENTS DE CORRECTION - ACADÉMIE DE ROUEN
PREMIÈRE PARTIE : PLAN POSSIBLE POUR LA SYNTHÈSE
On visera moins l’exhaustivité du propos que la cohérence d’une démonstration fondée sur une problématique acceptable.
Problématique possible :
La violence exercée par le rire est-elle toujours fondée ?
Proposition de plan :
1. Une pratique sociale légitimée
1-1. Une violence assumée :
- l’analyse du vocabulaire employé décrit un mécanisme social violent : correction, humilier, châtier, frapper pour Bergson agression, sanction, comparable à la foudre pour Dominique Noguez rejet, négation de la capacité à raisonner, voire le stade qui précède le racisme avéré pour Axel Kahn.
- il s’agit de donner à la personne une impression pénible et par conséquent le rire ne peut être empreint d’aucune bonté à l’égard de sa victime (Doc. 1)
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1-2. Les justifications : le rire s’exerce au nom de la société (Doc. 1) (Doc. 4) pour se venger de ceux qui ont pris des libertés vis-à-vis d’elle, corriger ceux qui ont manifesté certains défauts de comportements (Doc. 1). On peut aussi considérer qu’il permet de corriger l’inadaptation de ses membres (Doc. 4) le rire a un pouvoir séditieux qui permet de fragiliser les grands de ce monde aux yeux du public, et ainsi de les contester (Doc. 3) le rire permet aussi aux individus de se préserver ou de se libérer de la sujétion en pointant les incohérences ou les excès de ceux qui exercent un quelconque pouvoir dans la société (Doc. 3)
1-3. Les effets attendus : le rire occupe une fonction utile (Doc. 1) ; il permet d’abord à l’individu de corriger ses défauts, de mesurer ses écarts par rapport à la norme sociale (Doc. 1) Par voie de conséquence il permet de préserver une forme d’harmonie générale, Bergson précise qu’il vise « un résultat général ». le texte 3 adopte une logique un peu différente. Globalement, la violence du