le courage selon aristote
L'objectif d'une vie selon Aristote est d'atteindre la vertu. Par vertu on entend bien vivre sa vie, c'est-à-dire agir de la bonne manière dans les bonnes situations. Bien évidemment, tout le monde devrait être en mesure d'atteindre cet idéal de vie. Toutefois, la définition de certains aspects vertueux peut être controversée. C'est le cas par exemple de la générosité telle que décrite par Aristote dans son ouvrage Éthique à Nicomaque. On peut donc se demander si la définition de la générosité présenté par Aristote est valable. Selon moi, la définition aristotélicienne de la générosité est bonne, car il ne définit pas le généreux par la quantité de richesses distribuées, mais par l'état du donateur. Certains aspects comme un donateur n'ayant aucun bien ou richesse peuvent créer des confusions. Cependant, je continue de croire que la définition aristotélicienne est valable, car malgré le fait qu'Aristote mentionne que la générosité concerne les biens d'usage courant, soit tout ce qui a une valeur monétaire, le matériel n'est pas le seul élément ayant une valeur pécuniaire.
À mon avis, la conception de la générosité telle que présentée par Aristote est juste parce qu'il la définit comme suit : « Ce n'est pas en effet dans la quantité de biens donnés que se trouve la marque du généreux, mais dans l'état du donateur. Or, cet état pousse à donner en fonction de son avoir. Rien n'empêche donc de juger plus généreux celui qui donne moins, s'il donne à partir de moins.» (Aristote, 2008, chap. 4.5, p.125) Par cela, il entend que pour être qualifié du plus généreux, il faut donner par rapport à nos avoirs, et non donner la plus grande quantité. Sa définition dit que toute personne est sur un pied d'égalité face à la vertu de la générosité. Une personne avec plus de richesses n'est donc pas avantagée et n'accède pas nécessairement plus facilement à la vertu de la générosité. Par conséquent, une personne