Le cuirassé de potemkine
Au-delà de la propagande et de sa position d'auteur engagé, Eisenstein est un cinéaste incroyablement moderne et novateur. Il utilise toutes les nouvelles techniques à sa disposition, innove dans les mouvements de caméra et tente même des effets spéciaux! Analyse d'une scène (la scène du landau)
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Dans cette scène, Eisenstein multiplie les différents types de cadrage. Il cherche à provoquer une émotion intense chez le spectateur et utilise beaucoup de gros plans, notamment lorsqu'il s'agit de montrer la détresse de la foule, assaillie par les soldats du Tsar.
Sur le plan purement technique, il alterne plongées et contre-plongées mais surtout, il réalise les premiers travelling de l'histoire du cinéma. Sa caméra suit la foule ainsi que le landau qui dévalent les marches de l'escalier d'Odessa.
Pour aller plus loin...
Eisenstein est resté un modèle pour de nombreux réalisateurs actuel. Il fait partie des fondateurs du cinéma moderne et certains, comme Brian de Palma, lui ont rendu hommage au travers de leurs films.
Extrait des Incorruptibles, film de Brian de Palma, réalisateur américain (1987).
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Quelques dates concernant
Sergei EISENSTEIN (1898 – 1948)
En 1918, il s'engage dans l'Armée rouge.
Après la guerre civile il réalise des films :
1924 : La Grève
1925 : le Cuirassé Potemkine (histoire d'un navire russe dont les marins se sont mutinés en 1905)
1927 : Octobre (célébration de la révolution d'Octobre 1917)
1929 : La ligne générale (L'Ancien et le nouveau)
(…) : séjours à l'étranger, films inachevés
1939 : Alexandre Nevski (prince russe qui lutta, au XIIIè siècle contre les chevaliers teutoniques, d'origine allemande.)
1946 : Ivan le Terrible (Tsar du XVIè siècle qui utilisa la terreur pour imposer son autorité.)
Commandé à Eisenstein par les autorités