Le culte de l objet de la collection au f tichisme
SYNTHESE DE DOCUMENTS
Le culte de l’objet, de la collection au fétichisme.
Les objets sont caractérisés d’inanimés et de passifs. Ils peuvent être perçus et touchés mais en aucun cas être personnifiés. Les objets sont signes d’humanité et de culture. En effet, un objet a besoin d’un être humain pour être utile. Et ce fait, ils créaient notre histoire. La majorité des objets qui nous entourent ont une fonction précise, et facilitent la vie quotidienne ; fruits de l’innovation, ils alimentent aussi le mythe du progrès constant de l'humanité. Cependant, les objets ne semblent pas toujours répondre à un besoin prédéfini. De plus en plus, nous assistons à un besoin constant d’avoir des objets souvent inutiles (de par leur accumulation ou de par leur fonction). On parle de Néoménie, c'est-à-dire la passion pour le nouveau. Ou encore de fétichisme, l’admiration sans réserve pour quelque chose.
En quoi la consommation des objets a-t-elle mutée au fil des années ?
Pour cela, nous verrons dans un premier temps le rôle original de l’objet (collection). Après quoi nous constaterons en quoi l’objet est acteur du fétichisme aujourd’hui.
Dentant, l’objet était considéré telle une grande création d’époque, c’est ce que décrypte Roland Barthes dans son recueil Mythologies, où il nous explique que quand l’automobile, grande découverte, a été inventée, elle a été admirée autant que les grandes Cathédrales d’époque. La possession de cet objet était magique. D’ailleurs, Emile Zola, nous relate les impressions d’un directeur d’un grand magasin dans son roman Au bonheur des dames. Ce dernier nous avoue qu’avant l’invention des grands magasins, la femme avait pour habitude de passer son temps dans les chapelles, à prier Dieu, aujourd’hui remplacé par les objets. Malheureusement, l’objet est connu de moins en moins par sa véritable utilité. Le théoricien Jean Baudrillard nous affirme dans son ouvrage Le Système des objets, que plus les objets deviennent