Le culte du travail dans candide de voltaire
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Projet de recherche Master1 Thème : Le culte du travail dans Candide ou l’optimisme de voltaire. Reposant sur une entière confiance dans la raison humaine pour laquelle il n’est pas de problème insoluble et sur une foi optimiste dans le progrès, l’esprit philosophique du XVIIIème siècle se présente comme un nouvel humanisme dont l’Encyclopédie assure la diffusion. La Cour se voit supplantée par les salons qui développent la solidarité des écrivains plutôt que des rivalités d’attributions et de privilèges. La passion des idées précède parfois le culte de l’art : la science est reine et Voltaire va même jusqu’à mettre en vers les théories de Newton ; l’esprit critique est né, qui se manifeste par l’examen de toute chose à la lumière de la raison. Entre autres genres, Voltaire recourra au conte qui n’est pas cependant chez lui un simple divertissement. S’il laisse dans ce genre littéraire libre cours à sa verve et à son imagination, on y trouve en arrière plan une idée philosophique profonde : ainsi Zadig(1747) pose le problème de la destinée et de la providence ; Micromégas(1752), celui de la relativité universelle ; l’ingénu(1767) est une satire de l’hypocrisie. C’est dans cette logique que s’inscrit son conte philosophique publié en 1759, Candide ou l’optimisme une bouffonne satire de l’optimisme béat. Toutes les œuvres de Voltaire sont imprégnées de ses idées philosophiques. Parmi les grands problèmes qui l’occupent, celui du travail est traité plus ou moins « philosophiquement ». Soucieux de mettre sa plume au service de ses contemporains, il affirme, sans ambages, sa position par rapport à cette notion de travail. Ainsi, Voltaire s’attèle particulièrement à un véritable éloge du travail.Voltaire, à travers Candide s’est attaché à dénoncer les abus de la société française et même européenne du XVIIIe siècle. Il a excité dans les esprits des sentiments et formé des convictions dont la valeur est toute positive. Conscient que ce monde n’est qu’