Le culte du travail dans candide de voltaire
U.F.R LETTRES ET SCIENCES HUMAINES.
SECTION : LETTRES, ART ET COMMUNICATION.
COMMENTAIRE COMPOSE SUR CANDIDE OU L’OPTIMISME DE VOLTAIRE. PLAN : Introduction * 1- Le caractère libérateur du travail * 2- La critique de l’optimisme Conclusion
THEME : Le Culte du Travail
Introduction : Reposant sur une entière confiance dans la raison humaine pour laquelle il n’est pas de problème insoluble et sur une foi optimiste dans le progrès, l’esprit philosophique du XVIIIème siècle se présente comme un nouvel humanisme dont l’Encyclopédie assure la diffusion. La Cour se voit supplantée par les salons qui développent la solidarité des écrivains plutôt que des rivalités d’attributions et de privilèges. La passion des idées précède parfois le culte de l’art : la science est reine et Voltaire va même jusqu’à mettre en vers les théories de Newton ; l’esprit critique est né, qui se manifeste par l’examen de toute chose à la lumière de la raison. Entre autres genres, Voltaire recourra au conte qui n’est pas cependant chez lui un simple divertissement. S’il laisse dans ce genre littéraire libre cours à sa verve et à son imagination, on y trouve en arrière plan une idée philosophique profonde. C’est dans cette logique que s’inscrit son conte philosophique publié en 1759, Candide ou l’optimisme une bouffonne satire de l’optimisme béat. A cet effet, au chapitre XXX, Voltaire s’attèle particulièrement à un véritable éloge du travail. Ainsi, le texte soumis à notre étude s’articulera autour d’un plan binaire : le caractère libérateur du travail puis la critique de l’optimisme.
NB : Précisons tout simplement que notre commentaire composé portera sur le caractère libérateur du travail. Voltaire, à travers son conte