Le cygne de baudelaire
Hakan Lindquist Jonas ne connaît pas son frère, Paul, mais les circonstances de sa mort l’intriguent. A l’âge de treize ans, il va alors entreprendre un long travail de recherches afin de se sentir plus proche de ce frère avec qui il aurait du faire tant de choses. Cependant, ses parents ne furent d’aucune aide dans son enquête. Ils se situent au même point que lui : l’adolescent se baladait sur la voie ferrée au milieu de la forêt lorsqu’un train passa à vive allure. Seulement, Jonas ne comprend pas. Comment a-t-il fait pour ne pas entendre ce train ? A quoi pensait-il à cet instant ? A partir de ces questions, le personnage principal va tenter d’en savoir plus. Il retrouve la veste de Paul en fouillant dans le grenier, et une lettre oubliée dans celle-ci le conduit vers Daniel, le meilleur ami de sa mère devenu alcoolique. Paul le fréquentait beaucoup. Ainsi en conversant de temps en temps avec lui, et au moyen d’indices comme les albums photos et le quatrième journal intime de son frère, Jonas comprend ce qu’il a traversé. Les rêves qu’il va faire de lui vont aussi faire place de la vérité. Une vérité qui va mettre en scène un garçon nommé Petr qui a bouleversé la vie de Paul… L’auteur adopte une manière d’écrire très simple et agréable à lire. Il nous transporte dans un récit où Jonas, le personnage principal est amener à se confronter à l’acceptation d’un frère à la fois proche et lointain : « 502 jours séparent le dernier jour de ta vie au premier jour de la mienne. Malgré cela, tu as toujours été présent. » Au fil des chapitres et des questions de l’adolescent, le lecteur prend l’histoire à cœur et celle-ci lui transmet un sentiment d’incompréhension. Il veut comprendre pourquoi « Paul a fait quelque chose de très dangereux » (page 14). Les investigations menées par Jonas permettent de découvrir celui considéré comme un frère par le frère du héros. Ce qui implique une réflexion du lecteur qui se permet de s’intégrer à