Le désir et la loi
Quant à la loi elle a plusieurs significations possibles. D’une part elle a un sens juridique, celle d’une prescription ou de loi divine « tu ne tueras point », d’autre part celui de règle dont la transgression est considérée comme une faute même si elle n,’est pas suivie obligatoirement de sanctions. Troisièmement elle peut avoir le sens de normes à laquelle on ne peut que se soustraire tel l’impératif catégorique qui seul à valeur de loi pratique chez KANT. Elle peut également avoir le sens de loi de la nature loi scientifique qui consiste en une proposition générale constatant une nécessité objective.tel que tout phénomène a une cause. Enfin le terme de loi peut s’entendre sous l’expression de loi naturelle renvoyant au droit naturel.
Or Le sujet associe par la conjonction « et » ces deux notions que sont le désir et la loi, instaurant un rapport entre elle deux. et par là même pose la question de leurs relation. Est –elle nécessaire ? Sont –elles antithétiques l’une l’autre : le désir ou la loi ?
Dans les conduites individuelles et collectives, le désir ne peut pas entrer en contradiction avec d’autre instances de décision et en particulier avec la loi. Pourquoi ? car le désir est toujours singulier, subjectif alors que la loi est nécessaire et universelle, malgré ces différentes acceptions. En effet elle doit s’appliquer à tous et de la même manière. Désir et loi ont pourtant une structure commune en ce qu’ils sont prescriptifs tous les deux. C’est à dire qu’ils indiquent tous deux des conduites à tenir, des choix à opérer. C’est à ce niveau qu’ils peuvent concrètement entrer en contradiction. Le problème est donc d’abord moral et ethique il s’agit de savoir à quelle instance du désir et / ou de la loi pour agir. Le rapport entre le désir e tla loi s’inscrit dans