Le dédoublement des personnages le horla
Au cours de ce recueil de Maupassant, le lecteur assiste à plusieurs dédoublements des personnages.
Dans sur l’eau, le personnage principal subit plusieurs moments de peur qui le terrifient. Celui-ci essai de se raisonner mais en vain sa peur reprend le dessus et il prend conscience de ces deux êtres intérieurs qui se confrontent continuellement. « Jamais aussi bien que ce jour là je ne saisis l’opposition des deux êtres qui sont en nous. L’un voulant, l’autre résistant et chacun l’emportant tour à tour. » Les deux êtres intérieurs s’affrontent sur la raison dans cette nouvelle. Dans un fou ? , on retrouve le thème des 2 êtres intérieurs or ceux-ci ne s’affrontent pas sur la raison. Jacques Parent est capable d’hypnotiser des hommes et des animaux à son insu. Ses mains par le magnétisme attirent inexplicablement des objets. « On dirait un autre être enfermé en moi qui veut sans cesse s’échapper, agir malgré moi, qui s’agite, me ronge, m’épuise. Quel est-il ? Je ne sais pas, mais nous sommes deux dans mon pauvre corps et c’est lui, l’autre , qui est souvent le plus fort , comme ce soir. » Ce double qui assiège Jacques Parent ne se situe pas dans le monde environnant , extérieur donc , mais il s’installe dans le for intérieur. Il n’est plus hors de l’esprit , il est là , dans la raison ébranlée et il est la source même de la démence.
Le thème des 2 êtres intérieurs qui est abordé dans ces nouvelles est à la fois ressemblant et non. Le lecteur a du mal à différencier la probabilité des éléments racontés, ou s’ils ne sont que le fruit de la folie des personnages.
Dans le Horla le personnage semble être épris d’une paranoïa extrême, quand il fait son expérience qui comprend le lait et l’eau sur sa table de chevet. Il subit aussi une multitude de crises, ou il se sent absolument incapable de rester chez lui à cause du mystère de l’invisible qu’il subit. Il n’hésite pas à penser au suicide lorsque dans un geste de désespoir il