Le désir est-il la marque de la misère de l'homme ??
• marque : Ce qui reste après l'action ou le passage de quelque chose. Signe.
• homme : Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des homini¬dés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage.
problématique
Le désir a souvent été jugé de manière négative, condamné par la religion qui l'apparente à la tentation du pêché ou qui prône sa totale éviction de l'espritde l'homme, comme le bouddhisme. Le désir serait donc un obstacle à l'accomplissement spirituel de l'homme, à l'accès de la sérénité de l'être. Dans cette optique, le désir serait alors une faiblesse pour l'homme, un défautà bannir de sa personnalité. L'homme qui éprouverait du désir serait presque coupable et ne pourrait accéder ni à la piété, ni à la paix intérieure. Mais, comme le porte à croire ce que nous venons de dire, le désir est-il la marque de la misère de l'homme ? L'homme vivrait donc dans une sorte de misère. Mais en quoi le désir participerait-il à celle–ci ? Autrement dit, en quoi le désir rendrait-il l'homme misérable ? Cela signifierait que le désir contrôlerait l'homme, mais est-ce vraiment le cas ? L'homme n'a-t-il pas les moyens de maîtriser ses désirs ? On arriverait à une sorte d'éducation du désir, de tri entre bons et mauvais désirs qui feraient ressortir les aspects positifs de celui-ci. Finalement, si l'homme sait le contrôler, le désir ne devient-il pas une richesse, une force, un moyen d'expression et d'affirmation