Le decolinisation
1. En Algérie
Les émeutes de Sétif.
Dès 1945, la décolonisation s'engage très mal en Algérie, avec la répression sanglante des émeutes de Sétif, qui humilie le mouvement nationaliste algérien et conforte de façon illusoire les Français d'Algérie dans leur refus des réformes.
Le statut de 1947.
Il instaure une assemblée algérienne élue selon un mode de scrutin très inégalitaire ( double collège ) qui lèse la majorité musulmane.
Ce mode de scrutin, considéré cependant comme trop libéral, est saboté par les Européens qui font pression sur les gouverneurs généraux successifs pour qu'il ne soit pas appliqué.
2. En Indochine
La République démocratique du Vietnam.
Proclamée au Tonkin à la faveur de la défaite japonaise par le communiste Hô Chi Minh, elle correspond à la volonté de ce dernier d'instaurer sans attendre l'indépendance et l'unité de trois provinces indochinoises ( les 3 Ky ) : le Tonkin au nord, l'Annam au centre et la Cochinchine au sud.
L'accord Hô Chi Minh-Leclerc-Sainteny.
En mars 1946, le général Leclerc et le Commissaire français Sainteny, envoyés au Tonkin pour y rétablir la souveraineté française, engagent des négociations avec les nationalistes vietnamiens, et signent avec Hô Chi Minh un accord.
Cet accord, qui reconnaît l'existence d'un Vietnam « libre » au sein d'une Fédération indochinoise intégrée à l'Union française et comprenant également le Laos ainsi que le Cambodge, ménage une possible émancipation en douceur.
Le début de la guerre d'Indochine
L'accord Leclerc-Sainteny-Hô Chi Minh devient cependant inapplicable, dès lors que le Commissaire Thierry d'Argenlieu proclame de son côté au sud, une République de Cochinchine.
Après l'échec de la conférence de Fontainebleau, Thierry d'Argenlieu devenu Haut Commissaire pour toute l'Indochine, fait bombarder le port d'Haiphong au nord.
Ce bombardement, bientôt suivi d'une attaque du Vietminh sur Hanoi, à la fin de