Le dernier jour d'un condamné
a) Questions :
- Dans quelle situation se trouve Hugo lorsqu’il entame son discours ?
Dans une position globalement défensive : Hugo se doit de justifier à la fois les circonstances de publication de son roman, sa singularité face aux accusations de plagiat et l’originalité de son récit. Cet ethos évoluera lorsque Hugo abordera le problème de fond constitué par la peine de mort et sa position sera à la fois plus forte et plus personnelle.
- Avec quel ton s’adresse-t-il à ses lecteurs ?
Hugo n’emploie pas un ton univoque mais utilise, au contraire, différents registres et tonalités : la bienveillance, l’ironie, la colère se superposent d’une manière fort originale.
- Quels arguments Hugo propose-t-il pour justifier l’écriture de son roman ?
L’argument central est double : c’est la conjonction d’une nécessité historique concrète, d’une occasion, et d’une préoccupation personnelle profonde de l’auteur, selon un schéma de coïncidence de l’histoire et du moi propre au romantisme.
Le Dernier Jour d'un condamné de Hugo - Préface de 1832 (Commentaire)
La Préface a été ajoutée au texte en 1832, dans le but de proposer un authentique réquisitoire contre la peine de mort. Le commentaire composé se penche tout d'abord sur la peine de mort, que l'auteur considère comme une pratique « barbare et inhumaine » : il s'agit selon lui du dernier symbole de l'Ancien régime, une société dominée par l'arbitraire. Puis on s'intéresse dans un deuxième temps à l'opposition irréductible entre les partisans de la peine de mort et les Républicains. Un commentaire littéraire de référence pour mieux comprendre quelques-uns des enjeux majeurs de ce livre