le dernier jour d'un condamné
Développement des clés d’analyse
Par Alexandre Gefen
Petits Classiques Larousse
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Le Dernier Jour d’un condamné de Hugo
Chapitres XVIII à
XLIX : le dernier jour
Clefs d’analyse
Compréhension
La mise en scène de l’exécution
Reconstituer le dernier trajet du narrateur, et établir la chronologie de ses derniers moments. Le « dernier jour » du condamné au sens strict débute à six heures. Trois quarts d’heure après, c’est la visite du prêtre puis, vers sept heures et demie, le transfert du condamné au Palais de Justice qui dure environ une heure. Dans la matinée, le narrateur rencontre le « friauche » et l’aumônier de la Conciergerie. À midi, il prend son repas, rencontre l’architecte de la prison puis un gendarme. Vers une heure et quart, l’aumônier revient lui rendre visite. Il fait la sieste et reçoit ensuite sa fille. À trois heures, il fait sa toilette et est transféré à l’hôtel de ville. On vient le chercher pour le conduire à l’échafaud à quatre heures.
La vie intérieure du condamné
- les dernières rencontres : relever des éléments de pathétique.
Ces dernières rencontres sont dominées par la cruauté (la foule), l’indifférence (le bourreau) et comportent des éléments d’un pathétique violent : l’incapacité de toute communication avec sa fille et avec tout être humain, le contraste entre les souvenirs du « paradis dans le cœur » de l’enfance, l’espoir d’une vie riche (« Toute ma vie ! ») et la fin abrupte qui attend le personnage sont autant de marques de l’ironie tragique.
Celle-ci est renforcée par une quantité considérable de notations psychologiques dépeignant l’abîme dans lequel est plongé le personnage, désespoir qui culmine dans la dernière scène, puisque, loin d’aller à la mort en paix, le narrateur en vient à supplier pitoyablement son bourreau.
Petits Classiques Larousse
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Le Dernier Jour d’un condamné de Hugo
- Les souvenirs d’enfance : en déduire des