Le dernier mousse
« Un gamin de quinze ans, embarqué clandestinement à bord d'une corvette à voiles de la Marine de guerre chilienne (nous sommes au début du siècle), va se frotter aux dures réalités de la mer et découvrir l'univers violent du Grand Sud. Une histoire taillée à la hache dans la glace des icebergs - à recommander à tous les grands enfants qui persistent à se nourrir du pain des songes. » (extrait de la présentation des éditions Phébus).
« Nous sommes au large de la Terre de Feu à bord du Baquedano, une corvette blanche comme l’albatros, sur laquelle s’est embarqué un passager clandestin : Alexandro Silva un diablotin de 15 ans qu’un matelot finit par dénicher au fond de la soute, parmi les rats et les cordages. Après une rude semonce le fugueur sera vite adoubé par l’équipage, 300 fiers-à-bras tout droit sortis de chez Joseph Conrad. Sa première nuit, Alejandro la passe à trembler dans un hamac, avant d’être réveillé au clairon, tondu, sanglé dans un uniforme de coutil, et affecté au mât de trinquette.
La besogne est harassante, et la mer, impitoyable, notre moussaillon apprendra à essuyer tempêtes et typhons, à décapiter les icebergs à coups de canon, à louvoyer dans les dédales des Magellanes, à déjouer les pièges des pirates et, bien sur, à affronter le redoutable Cap Horn, sombre bloc erratique derrière lequel se cache un royaume inconnu, le Paradis des Loutres. C’est là, dans le