Le dieu du carnage analyse filmique
I. Analyse du titre
II. Les relations entre les personnages
En ce qui concerne les relations entre les personnages on peut observer qu’il n’y a pas d’oppositions ni alliances constantes. Les rapports entre les protagonistes changent plusieurs fois pendant l’action ; deux personnes qui s’entendent bien au début de la pièce peuvent se trouver en conflit quelques instants plus tard.
Annette-Véronique.
Tout d’abord, les deux femmes se solidarisent pour critiquer le comportement d’Alain envers l’hamster de sa fille. Elles sont du même avis : il n’avait pas à faire ça sous un prétexte aussi banal.
De plus, elles se rejoignent sur un autre point : elles ne comprennent pas le comportement de leurs maris lorsqu’ils se mettent à parler de leur enfance. Annette ne veut pas « entrer dans les querelles des enfants » et Véronique veut aussi parler de la violence entre les deux garçons comme quelque chose de cruel qu’il faut éviter.
Néanmoins, elles s’éloignent lorsqu’Annette vomit sur les livres d’art de Véronique. Cette dernière pense qu’elle aurait pu se retenir, où accourir aux toilettes ou autre part, mais pas sur ses bouquins.
Pour finir, les deux femmes s’opposent complètement lorsque Véronique, prise de colère par un commentaire déplacé d’Annette, prendre le sac d’Annette, pour le lui rendre d’une telle façon qu’elle casse le poudrier et le vaporisateur qui se trouvent à l’intérieur. A cet instant, elles sont en parfait désaccord.
Véronique-Michel (couple)
Tout d’abord, au début de l’œuvre, ils semblent être unis et se défendent ensemble. Dès que l’un est quelque peu désavantagé ou pour se faire un bon profil, directement l’autre protège ou le soutien dans ses propos. Nous le remarquons bien au début, où lorsqu’Annette dévalorise son mari en disant qu’il n’aime pas beaucoup cette vie de famille, qu’il n’est jamais vraiment là, Véronique en profite pour déclarer que son mari à elle, adorait « pousser la poussette ».
Aussi, ils