Le dilemme du directeur demers
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C’est Extra
Cas produit par la professeure Anne MESNY avec la collaboration de MarieChristine CHAMPAGNE.
«Gigi? C’est toi là-bas dans le noir? Approche, laisse-moi te regarder Mais tu pleures? Tu pleures Gigi? Ça n’a pas été là-bas, hein? Et alors, et alors qu’est-ce qu’ils comprennent ces Américains à part le rock et le twist?» Fidèle à une tradition qu’elle a elle-même lancée, Marie-Christine Champagne, D.J. de la soirée, fait jouer à minuit pile Gigi l’amoroso de Dalida, la chanson qui, au fil des années, est devenu le clou des soirées «C’est Extra», soirées qui se tiennent dans la chaleureuse salle du Cabaret environ deux fois par mois. Au moment de Gigi, les quelque 500 personnes qui se trémoussent depuis deux heures sur la piste de danse s’arrêtent momentanément pour regarder la poignée de fanatiques montés sur le devant de la scène en train de «jouer» Gigi en mimant les paroles qu’ils connaissent par cœur «à la virgule près». En dehors de Gigi, les chansons qui figurent au hitparade des soirées «C’est Extra» incluent Voici les clés de Gérard Lenorman, Les cactus de Jacques Dutronc, L’Amérique de Joe Dassin, C’est la fête de Michel Fugain, Mexico de Luis Mariano, et bien d’autres. La programmation de ces soirées se compose exclusivement de chansons francophones des années 50, 60 et début 70. N’espérez pas y entendre Jean Leloup, les Négresses Vertes, Rita Mitsouko ou Louise Attaque. Ceux-là sont bons pour les «Dimanches Francophones» du Café Campus, mais pas pour les soirées «C’est extra» du Cabaret.
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