Le discours de Roland
9 Septembre 2015
Composition 1 : Le discours de Roland et Olivier
Lors du premier discours entre Roland et Olivier, Roland refuse d’utiliser l’olifant malgré les supplices de son compagnon. Cependant, vers la fin du combat Roland décide finalement de sonner l’olifant en dépit de l’opposition d’Olivier. Les deux vassaux changent d’avis, créant une symétrie entre les deux discours. Ces chevaliers ont des qualités honorables mais différentes. Roland est caractérisé par sa prouesse alors que Olivier étant courageux aussi est caractérisé par sa sagesse « Roland est preux et Olivier sage. Tous deux sont de courage merveilleux » (LXXXVII). La prouesse de Roland se montre parfois excessive : il est décrit par Olivier comme «âpre et orgueilleux» (XVIII) au début et dit que la prouesse de Roland « c’est à la malheure que nous l’avons vue » (CXXXI). En tant que lecteur (moderne) il est évident qu’Olivier a raison : C’est l’orgueil de Roland qui a entrainer la mort de milliers de soldats Chrétiens. Cependant, il faut se rappeler que cette chanson est une pièce de propagande, créée pour glorifier le courage et l’importance des croisades et de la foi. C’est le courage et la détermination de Roland qui sont admirés ici, et non la sagesse d’Olivier. Dans le premier discours Roland refuse de demander de l’aide car il veut se battre jusqu'à la dernière minute, il pense pouvoir vaincre l’ennemi et veux prouver son honneur et sa fidélité à la France. Roland est un vrai croyant, il pense que les païens sont maudits « Les félons païens sont venus aux ports pour leur malheur. Je vous le jure, tous sont marqués pour la mort » (LXXXIII) et que les chrétiens sont bénis. Sont refus de demander de l’aide est ici justifié par son courage, sa foi et l’importance qu’il porte à l’honneur « Ne plaise au Seigneur Dieu ni à ses anges qu’à cause de moi France perde son prix ! » (LXXXVI). Il est prêt à sacrifier sa vie pour l’honneur de la France. Dans le second discours, Roland