« Le discours de l’avenir » rectifie¬-il le « bavardage du présent » ? Percevez-vous cette leçon de sagesse comme optimiste ?

Pour répondre à la première question, il y a quelques termes que nous nous devons de comparer rapidement, puisqu’ils sont mis en opposition par le verbe « rectifier ». Premièrement, il y a « discours » et « bavardage ». Les deux se rapportent au fait de parler, mais c’est aussi le point sur lequel ils diffèrent. En effet, prenons leur définition originelle. Celle de « discours » est : « Allocution, exposé oratoire devant un public. » Nous avons, donc, ici, quelque chose de mélioratif. Lorsque quelqu’un fait un discours, c’est généralement pour parler de sujets importants et graves (dans le sens où ils ne sont pas futiles). Ce sont des conversations sérieuses. La définition de « bavardage » est, quant à elle : « Propos vains ». Tout est dit. Lorsqu’on bavarde, c’est généralement d’histoires sans grandes importances, de « potins », pour être un peu plus familière. Là est toute la différence entre ces deux termes qui se rapportent au langage. Nous nous devons également d’expliquer l’opposition entre les deux autres termes principaux des deux citations : « avenir » et « présent ». Ceux-ci s’opposent par la temporalité qu’ils marquent respectivement. L’avenir n’a pas encore eu lieu alors que le présent se déroule sous nos yeux. Mais nous ne savons pas de quel avenir parle l’auteur ? Est-ce l’avenir proche ? Demain ? Dans une semaine ? Dans un mois ? Ou, au contraire, parlerait-il d’un avenir qui aura lieu dans plusieurs années, peut¬-être même plusieurs siècles, qui sait ? Le présent, lui, ici, a plus un sens général. En effet, c’est le présent de l’époque, mais c’est aussi le présent de chaque homme et de chaque femme qui lit cette phrase. Il est comme intemporel puisqu’il s’applique à toutes les époques. Tout comme l’avenir qui, lui, est, cependant, moins précis.
Maintenant, nous pouvons répondre à la question posée : « Le « discours de