Le divertissement da la consommation
Question 1
Justifier l’invasion du divertissement dans la consommation. Comme énoncé dans la publicité Vivendi considérez-vous que le divertissement est un « besoin vital » ?
Etymologiquement, le mot divertir, d’origine latine, se rapportait à l’action de détournement d’héritage. Il a ensuite pris le sens plus général de ce qui détourne de l’essentiel. Nous définirons donc le divertissement comme une activité permettant aux individus d’occuper leur temps libre et de les détourner de leurs préoccupations.
Depuis l’ère de la société de consommation et de loisirs, le divertissement est devenu un secteur d’activité très lucratif. Comment expliquer cet engouement pour le divertissement ? Ce dernier est-il « un besoin vital » ?
De manière générale, le divertissement a toujours été un moyen de s’évader de notre société rongée par le stress. Le jeu, ou arme anti-sinistrose, permet alors aux individus, de continuer à vivre. Ainsi le loto fait rêver, on note une progression de la participation de 10% à 15% depuis 2008. Les testeurs de chance sont en quête de réassurance : on joue, on espère. Par ailleurs, notons que la multiplication des jeux de hasard sur les chaînes télévisées a des raisons économiques : ces formules sont plus rentables pour la télévision.
On joue pour se divertir mais également pour apprendre. Après avoir conquis le monde des enfants, les jeux éducatifs font leur entrée dans l’entreprise : ce sont les serious games. Ainsi Demos a réalisé une dizaine de serious games sur mesure développant l’autoformation. Le jeu peut aussi être utile à la société comme celui créé par Unicef, Global Kids et Gamelab pour montrer la difficulté de la lutte contre la pauvreté. Un autre exemple : Eco-emballage, un jeu imaginé par Demos qui simule l’impact de la communication sur le tri des déchets dans une ville.
Par ailleurs les individus aiment les jeux de rôles et les vies parallèles auxquelles donnent accès les