2) Du Multiplicateur de crédit au Diviseur de crédit RAPPEL Contexte historique : d’un point de vue empirique, analyser l’offre de monnaie comme la résultante du produit de la base monétaire par un coefficient tel que le multiplicateur est insuffisant. La perspective keynésienne tend à dire que le refinancement bancaire serait une conséquence du volume des crédits accordés. Une vision controversée par le diviseur de crédit : la création monétaire résulte du niveau d’activités et des prix. MECANISME DU DIVISEUR DE CREDIT Sens de causalité inversé : **Il va de la masse monétaire (composée de billets et de dépôt a vue) vers la base monétaire (billets et les réserves). Dans cette optique et contrairement au multiplicateur, l’initiative de la création monétaire revient aux entrepreneurs. En effet, l’observation des systèmes* bancaires modernes incite à considérer que si la BC semble exercer un contrôle direct sur la masse monétaire il est moins sure qu’elle maintienne une influence aussi grande sur les autres composantes de la masse monétaire. *On considère donc l’offre de monnaie comme endogène. LE DIVISEUR DE CREDIT : UNE APPROCHE DE LA MONNAIE ENDOGENE Monnaie endogène :** correspond a l’idée selon laquelle la monnaie est créée par les banques commerciales en réponse a une demande de crédit ; la quantité ne peut donc pas être maitrisée par la Banque centrale, prêteur en dernier ressort. la monnaie est essentiellement une monnaie de crédit, c'est-à-dire que les banques crées activement cette monnaie ; il n’y a pas de contrainte quantitative à l’octroi de crédit au taux d’intérêt en vigueur par les banques, car le risque de liquidité est entièrement couvert par la BC qui jour le rôle de prêteur en dernier ressort ; il pèse seulement une contrainte qualitative correspondant au risque de solvabilité de l’emprunteur. La fonction de l’offre