Le documentaire
Avec l’invention de la photographie au 19° siècle, il y a l’arrivée du song-slide, avec des projections d’images en diaporama en rythme avec une musique. Ce format, dans les années 10, a vraisemblablement disparu. Les années 10 étant une période très fructueuse pour le cinéma, avec l’invention de nombreux procédés filmiques (travellings, échelle de plan, naissance et appréhension du montage).
Les premières tentatives de synchronisation son/image : un orchestre jouant simultanément les morceaux en direct pendant la projection du film. Le désavantage étant que les orchestres n’étaient pas toujours à la hauteur.
Il y a eu aussi les prises à la Frères Lumières (une seule prise sans changement de plan, presque pas de montage) avec la chanson ajoutée sur l’image après le tournage. C’était une initiative Gaumont qui consistait à reprendre les classiques de la chanson et à les illustrer. C’était les débuts du play-back.
Dans les années 20, il y a de gros efforts sur les montages parallèles et les montages symboliques. Nette amélioration. Et en 1927 : l’arrivée du son, avec « Le chanteur de Jazz » par Alan Crosland. 1 an avant (1926), il avait réalisé Don Juan, avec utilisation du bruitage tout au long du film.
Dèf synchronisation métrique : montage avec des cut en rythme sur la musique.
Walt Disney, dans les années trente avec « Danse macabre » fait de la synchronisation métrique. (Silly Symphony).
L’une des influences majeures pour Disney (notamment pour Fantasia) est l’Allemand Oskar Fischinger, qui a essayé toute sa vie de synchroniser image et son, et plus particulièrement d’associer chaque forme à un son particulier.
Films à voir :
*Munich to Berlin : Fischinger a filmé son trajet de Munich à Berlin en faisant de la