Le doigt de Dieu de Honoré Balzac
Honoré de Balzac est considéré comme le père du Réalisme, c’est en réalité un précurseur du réalisme. Son projet littéraire est de populariser la littérature, d’écrire l’histoire de son temps comme un roman d’aventure et de faire concurrence à l’état civil. De là va naître sa prodigieuse Comédie Humaine, reflet de la société du début du 19ème siècle. De plus, Balzac est le roi de la description, il donne un maximum de détails pour rendre les lieux et les personnages les plus vraisemblables possible. Sa source d’inspiration, Balzac la puise dans la réalité, il se documente et part enquêter sur place.
La comédie humaine se caractérise par le fait que Balzac explique et représente la réalité historique et sociale. On peut ainsi dire qu’il est réaliste car il puise dans la réalité et nous la transfigure à sa manière pour produire un réel encore plus grand. Il invente le réel.
On a dit que Zola était un auteur objectif. Justifiez.
On peut dire que Zola a un souci d’objectivité. Cependant, il n’est pas objectif à 100% objectif car il laisse dans ses romans des traces qui lui sont propres. On est ici dans le paradoxe du réalisme. Comme les auteurs transfigurent le réel observable, ils le manipulent à leur façon et laissent involontairement leur trace car ils sont influencés par leur époque. Chez Zola, on retrouve par exemple le sens connotatif qui ajoute un supplément de sens aux mots employés.
De plus, dans Au Bonheur des Dames, il fait un zoom sur une famille en particulier et ne parle que des petits magasins qui périclitent.
Dès lors, Zola n’est pas entièrement objectif même s’il a ce souci de représenter la réalité telle qu’elle est.
On a dit que l’entreprise du réalisme était en contradiction avec son projet et le langage.
Le réaliste veut rendre compte le plus fidèlement possible de la réalité observée. Seulement, chacun y ajoute sa touche personnelle. Il ne fait