La Commission Européenne s’est engagée dans une politique de concurrence. Cette politique a un double objectif. Lequel ?

Concurrence, Libéralisme, monnaie commune sont les maitres mots de la politique du marché concurrentiel dans lequel l’Europe navigue depuis quelques années.
Aujourd’hui l’Europe est une communauté de près de 270 millions de consommateurs potentiels, d’une demande constante en besoins matériels, technologiques et sanitaires, c’est donc tout naturellement que l’Europe s’ouvre de plus en plus à un marché de type libérale et concurrentiel.
Avec l ‘amélioration des moyens de transport et de communication, les marchés autrefois nationaux se regroupent pour ne plus former qu’un vaste marché unique. La concurrence s’intensifie et conduit de nombreux entrepreneurs à s’allier afin de conserver des prix hauts et une marge confortable. Le consommateur final est celui qui souffre le plus de la stagnation de ces tarifs élevés. Les hommes politiques prennent alors conscience de la nécessité de réguler ce marché unique pour préserver les droits et libertés des consommateurs.
En Europe, les premiers accords sur une concurrence équitable apparaissent avec la CECA en 1957 et ne concernent que 6 nations (Luxembourg, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas et la Belgique) signataires de la charte. Il s’ensuit tout naturellement d’une élévation politique avec la création de l’Union Européenne, le traité de Rome en 1957, instaure officiellement un marché commun et reprend les règles de concurrence de la CECA.
La politique de concurrence de la Commission Européenne a pour objectif d’éviter les pratiques discriminatoires mais également de s’assurer de l’amélioration du bien être du consommateur et de mettre cette politique au service de la croissance, de l’emploi et de la compétitivité de l’Union
Européenne.

I. Eviter les pratiques discriminatoires
La concurrence doit être loyale. Les pratiques discriminatoires, dès lors qu’elles soient établies