Le drame romantique : ruy blas, mac beth, lorenzaccio et la préface de cromwell
Les quatres textes étudiés: Ruy Blas de Victor Hugo, Mac Beth de Shakespeare, Lorenzaccio de Musset et La préface de Cromwell de Victor Hugo illustrent certains aspects du drame romantique. Ce genre littéraire s'oppose complètement à la tragédie classique. C'est une véritable révolution qui remet en cause les préceptes fondamentaux de la tragédie. Tout d'abord, la tragédie classique est un genre codifié: les personnages doivent être de rang élevé, appartenir à une époque passée et s'exprimer dans un registre soutenu, en vers, de préférence en alexandrins. Ensuite, la structure d'une tragédie doit suivre des principes stricts: la pièce doit comprendre l'exposition, la progression de l'action et le dénouement qui conduit presque inévitablement à la mort. Après, la règle des trois unités doit être respecter (unité de lieu, de temps et d'action): l'action tragique doit se passer en un lieu, durer 24 heures au maximum et ne comporter qu'un intrigue. Enfin la règle de la bienséance et de lavraisemblance doit être appliquée:c'est à dire respecter ce que le public peut tolérere comme étant possible(vraisemblance) et ne pas montrer sur scène des choses choquantes comme des scènes de violence, de suicide ou la mort. Au contraire, La préface de Cromwell est une véritable illustration du drame romantique. Ce texte dénonce notamment l'absurdité de la règle fondamentale des trois unités. En effet, les romantiques veulent se libérer de la tragédie et refusent la règle des trois unités car elle étouffe le génie. Victor Hugo conteste entre outre l'unité de lieu qu'il caractérise avec des mots péjoratifs comme le souligne le passage:. Il remet aussi en cause la vraisemblance du lieu en utilisant des question réthoriques puisque si le lieu n'est pas vraisemblable, la pièce le sera encore moin comme l'indiquent les phrases:>. De plus, il contredit l'unité de temps en le comparant à l'unité de lieu qu'il caractérise tous les deux de ridicule