Le droit de grève au sénégal
Elle vise à lutter contre une situation ou une mesure jugée inacceptable, en faisant pression contre le supérieur hiérarchique ou l'employeur, par la perte de productivité qu'elle entraîne.
Au Sénégal
Le 07 janvier 2001 marque une étape importante dans la vie politique du Sénégal. Il consacre la naissance d’une nouvelle Constitution très attendue par les Sénégalais. Il fallait que le Président de la République récemment élu se donne non seulement les moyens pour réaliser sa politique, mais également parce qu’il fallait respecter un engagement électoral.
L’article 25 alinéa 4 de la nouvelle loi fondamentale qui consacre le droit de grève dit : « Le droit de grève est reconnu. Il s’exerce dans le cadre des lois qui le régissent. Il ne peut en aucun cas ni porter atteinte à la liberté de travail, ni mettre l’entreprise en péril. »
Ainsi, avec la Constitution du 7 janvier 2001, une nouvelle conception du droit de grève prend place au Sénégal car la dernière partie de ce texte n’existait pas dans l’article de l'ancienne Constitution qui était consacré au droit de grève.
C'est la loi Ollivier de 1864 qui reconnaît le droit de grève pour la première fois. Bien qu'elle soit un droit individuel, la grève est par définition une cessation collective et concertée du travail. Son but étant de manifester un désaccord ou appuyer des revendications d'ordre professionnel.
Les modalités d'application de la loi sur le droit de grève diffèrent entre le secteur privé et la fonction publique, cependant les points essentiels sont communs :
- le salarié en grève doit cesser totalement le travail
- le salarié n'a pas à être syndiqué pour se mettre en grève
- une part du salaire, correspondant à la durée de grève, peut être retenue par l'employeur
- des revendications professionnelles doivent être posées
- la grève n'a pas de durée légale
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