Le droit de vote des femmes
Le Contrôle en Cours de Formation (CCF), voilà certainement l’innovation dans ce nouveau programme d’Histoire-Géographie en CAP. Parler du CCF, c’est s’interroger sur l’examen national de fin de cycle commun à tous, l’équité des candidats… Mais c’est surtout mettre en avant un examen qui a pris en compte l’expérience et les résultats acquis. Le CCF est apprécié par les candidats, il peut se gérer dans la durée et il évite les impasses même si l’on connaît ses dérives : des évaluations globales proposées à tous, à des dates fixes ! Alors évitons-les en retenant trois maîtres-mots qui ont guidé les formations dispensées sur quatre pôles à deux périodes différentes : modestie, adaptation et souplesse.
Après un rappel des modalités des situations d’évaluation, quelques incertitudes ont trouvé des réponses à la rentée 2004 et ont permis de clarifier les nouvelles missions du professeur, de construire des grilles d’évaluation orale pour préparer les élèves aux deux prestations, de repenser l’approche pédagogique intégrant la constitution du dossier et de présenter quelques dossiers d’évaluation.
Les sessions de formation consacrées au CCF ont réuni les collègues de LP privés et publics mais aussi des formateurs des CFA et des GRETA de l’académie de Besançon.
1. Rappel des modalités d’évaluation de l’Histoire-Géographie au CAP
Avant de constituer des corpus documentaires, il a fallu s’entendre sur les quatre fondamentaux qui composent un dossier et sur l’exposé oral.
Le candidat doit présenter un dossier d’Histoire puis de Géographie, ou inversement (ou les deux si c’est un candidat libre) englobant : - Un titre : celui du sujet d’étude proposé par l’enseignant ; - Une problématique : une piste pour mettre en relation les documents ; - Trois ou quatre documents de nature variée : un ou deux textes, une photographie et une carte par exemple ; - Et une