le droit des femmes
Durant la Révolution Française, on reconnaît aux femmes une personnalité civile, elles ont désormais accès aux droits civils, sont admises dans les actes d’Etat civil comme l'indiquent les lois de 1792 sur l’Etat-civil: le mariage et le divorce. Cependant, les femmes citoyennes au plan civil sont sans droits politiques: en 1795, un décret interdit aux femmes toute réunion politique et les rassemblements à plus de cinq dans la rue.
Auparavant, les femmes ont toujours été soumises à leur mari puisqu' en 1804, le code Napoléon consacre l'incapacité juridique de la femme mariée. Ce code résume que la femme doit suivre son mari partout où il juge, qu'elle ne peut rien faire sans l'autorisation de son mari et qu'elle doit l'obéir.
En 1810, l'adultère est considéré comme un délit puni de prison pour les femmes et d'une simple amende pour un homme; cela montre encore une fois l'infériorité des femmes.
En 1816, le droit de divorce est totalement supprimé.
En 1848, malgré l'installation de la 2°République, ce régime n'accorde pas aux femmes des droits politiques et leur interdit même d'assister aux réunions.
En 1850, la loi Falloux oblige les communes de plus de 800 habitants à ouvrir une école primaire spéciale pour les filles.
Au cours du 19°siècle, de nombreux personnes défendent l'idée des droits des femmes: Eugénie Niboyet crée La Voix des Femmes, en 1848, qui est un journal socialiste et politique, Hubertine Auclert qui lance le journal La Citoyenne en 1881, Maria Martin crée le Journal des Femmes en 189 et Marguerite Durand crée La fronde, journal quotidien, en 1893.
Avec l'installation de la 3°République, les années 1880-1900 voient un développement en faveur des femmes avec la création des lycées de jeunes filles, l'école primaire rendu obligatoire