Le droit des mineurs
En revanche, certains enfants travaillent hors du cadre familial. C’est ce qui s’appelle le travail des enfants, et ceux-ci sont généralement contraints ou forcés par la nécessité. Beaucoup sont exploités. Le travail des enfants a été identifié aussi comme une stratégie de survie pour les familles pauvres, qui visent en premier lieu à l’alimentation quotidienne. Certaines familles acceptent n’importe quelle proposition les aidant à améliorer leur situation. Une des autres causes, ce sont les enfants soumis à la servitude pour dette : c’est une forme d’esclavage qui consiste à utiliser le travail des enfants pour rembourser la dette de ses parents. Cette pratique est fréquente en Inde, au Pakistan ou au Pérou. Les enfants qui travaillent sont mal traités physiquement ainsi que mentalement. Ils exercent des activités malsaines, pénibles, fastidieuses, qui privent d’instruction, de loisirs et de bien-être. Ils sont souvent exposés à des matériaux dangereux, dans des conditions désastreuses avec des préventions presque inexistantes. Tous ces enfants actifs sont privés des droits qui leur sont promis dans la convention des droits des enfants. Parmi ces travaux inacceptables, on trouve l’esclavage, les travaux forcés, l’enrôlement dans des conflits armés, le trafic d’enfants et d’autres activités illicites. Mais l’activité la plus désastreuse reste la prostitution, ainsi que la pornographie masculine et féminine. Beaucoup d’entre eux prennent des drogues et sont généralement contaminés par le VIH.
• Dès sa création en 1919, l’Organisation Internationale du Travail a cherché à éliminer le travail des enfants et à