COLLE PHILO LE DECOR
« Pour l’œuvre nouvelle qu’on nous laisse un tréteau nu » Jacques Copeau
Expo au musée d’Orsay sur les décors de théâtre. Décor possède sa propre importance etc peut-on tjrs parler de décor dans ce cas ? caractère ambiguë du décor, qui parfois éclipse l’action.
Cf Copeau et le tréteau nu
Attention portée au décor
Exposition en fin 2011 de la Comédie Française sur les décorations, les costumes, le mobilier présents lors des représentations il y a 3 siècles. Cela montre que le décor prend sa propre importance, et existe sans l’action qu’il est censé décorer.
Element fondamental de la scénographie, le décor définit un espace, soit en limitant l’action, soit en s’insérant à elle. Le décor peut autant être un paysage naturel qualifié de décor par son côté pittoresque, que des éléments artificiels mis en place par l’homme pour décorer. On voit que longtemps servant à mettre en valeur la scène, le décor devient de moins en moins décoratif, de plus en plus représentatif du lieu scénique lui-même, donc de l’action.
Mais si le décor possède sa propre importance, le décor aurait donc un risque d’éclipser l’action qu’il est censé décorer. Le décor met-il en valeur ou cache-t-il ?
I- Le décor a de moins en moins un rôle esthétique

C’est par def un ornement qui met en valeur :
•objet mobilier, personne
•théâtre le rôle du décor. Depuis Aristote dans la Politique, décor a un rôle décoratif et à rendre crédible l’action. Le décor est donc ce qui sert l’action, il n’existe que pour mettre en valeur l’action. L’unité de lieu y implique aussi l’unité de décor.
Le décor a donc une destination, il n’est pas totalement esthétique. Le décor rendre donc dans la catégorie des arts appliqués, doit être esthétique mais il a une destination qui vise l’action.
Mais petit à petit dans l’histoire du théâtre, le rôle du décor s’est accru, cela se voit avec le metteur en scène qui s’émancipe et dont le rôle est de plus en plus important.
Le décor est