Le déni
Bien sûr on utilise le terme de déni pour différentes situation et différentes formes très distinctes.
On peut alors différencier plusieurs sortes de déni selon la situation.
Pour notre part, nous ferons référence à la différenciation entre déni total et déni partiel.
En effet, les deux existent, on peut passer de l'un à l'autre mais il n'ont pas forcement les mêmes causes ni les mêmes conséquences.
En somme, ils est donc important de bien différencier les termes.
Le déni total correspond au refus catégorique de percevoir ce que la réalité extérieure nous montre.
Le « clivage du Moi » est alors bien plus incohérent et l'imaginaire que ce crée la personne qui nie devient de plus en plus présente et demande encore plus de travail.
L'individu devra construire une réalité substituante et l'adapter à la situation extérieure de sorte que aucun détail ne laisse douter de la cohérence de ces deux perceptions.
Ce sont souvent des réalités extérieures plus traumatisantes que l'on retrouve dans ce cas de déni, si traumatisante qu'il n'est pas possible pour l'individu d'accepter une partie de la vérité.
Imaginons un enfant qui, ayant perdu son père, va tout de suite se créer un imaginaire où son père est encore en vie. « Il est en voyage d'affaire depuis 6 mois, ça lui prend beaucoup de temps et il n'a pas pu rentrer à la maison pour le moment ».
L'enfant va créer une succession de détails au fur et à mesure que la vérité refait surface pour alimenter son imaginaire.
Le déni partiel correspond lui au refus d'une perception traumatisante mais disons que l'individu est à même de faire des concessions lorsque la vérité est trop flagrante.
On pourrait prendre comme exemple le parent d'un enfant handicapé qui, a accepté le handicap de son enfant (si on lui pose la question, il dira que son enfant est handicapé) mais va pourtant agir comme s'il ne l'était pas.
Par exemple, il peut très bien lui demander de prendre quelque