Le dénouement d'antigone
- Compétence escomptée : Etre capable d’explorer l’œuvre, de relever les thèmes dominants et de les discuter.
- Durée : 1H.
Le déroulement de l’activité :
1ère étape :
Donner aux élèves la cosigne préalablement en vue de relever, hors classe, les thèmes dominants.
2ème étape : (lors de l’activité)
- Déclencher l’activité en demandant aux élèves de proposer les thèmes relevés.
- Recevoir les propositions et les transcrire sur le tableau.
- Demander aux élèves, après, de justifier leurs choix en relevant les occurrences où figurent les thèmes proposés.
- Sélectionner les vrais thèmes dominants, et en discuter les plus saillants.
3ème étape :
Construire pour chaque thème discuté un plan de deux ou trois axes.
Les axes constituent une trace écrite et dont voici le contenu.
L’ENFANCE :
1. Un leitmotiv : le mot « petit »
Dans toutes les scènes le mot « petit » revient.
2. Les objets, symboles de l’enfance
Douce la chienne, petite pelle, fleur de papier, poupée…
3. Le paradoxe : un enfant qui se veut missionnaire
Antigone, jeune fille, qui n’est pas à la hauteur de son entreprise
LE BONHEUR :
1. Le bonheur, notion relative :
Le bonheur pour Ismène, le bonheur pour Hémon, le bonheur pour Créon : accepter la vie telle qu’elle est.
2. Le bonheur, c’est l’état d’âme absolu que l’on vit en dehors du temps :
- Antigone refuse un bonheur relatif, elle veut tout et tout de suite ou rien.
- Le bonheur pour Antigone, c’est de vivre ses rêves d’enfance et d’adolescence.
LE POUVOIR :
1. La politique, un métier odieux :
Gouverner c’est se plier à la raison d’Etat, c’est le machiavélisme où la fin justifie les moyens. Pour rétablir l’ordre, plus question de parler d’une quelconque justice.
2. Le roi, un ouvrier :
Le métier du roi cesse d’être un art, il devient une besogne. En choisissant de dire « oui », le roi accepte de se salir les mains, accepte le mensonge, les compromissions et les