Le déserteur
[pic] [pic]
II. L’histoire
Le réseau Manouchian était constitué de 23 résistants communistes, majoritairement étrangers, des Espagnols rescapés de Franco et enfermés dans les camps français des Pyrénées, des Italiens résistant au fascisme, des Arméniens, des Juifs échappés à la rafle du Vel'd'Hiv de juillet 1942. Le groupe est dirigé par un Arménien, Missak Manouchian.
Ils sont arrêtés en novembre 1943, jugés en février 1944 et condamnés à mort le 21. Les 22 hommes sont fusillés le même jour au fort du Mont-Valérien. Olga Bancic, la seule femme du groupe, est décapitée le 10 mai de la même année à Stuttgart, en application du manuel de droit criminel de la Wehrmacht interdisant alors de fusiller les femmes.
« L’affiche rouge » est une affiche de propagande nazis et du gouvernement de Vichy placardée sur les murs de Paris avant l'ouverture du procès ou après la condamnation à mort de 23 membres de la Résistance. Ils seront exécutés le 21 février 1944.
L'éditeur de l'affiche, non mentionné explicitement serait le Centre d'études antibolcheviques (CEA), affilié au Comité d'action anti bolchévique (CAA), organisme français créé dans le sillage de la légion des volontaires français (LVF) en juin-juillet 1941 épaulé par les publicistes des mouvements ultra et ceux du ministère de l'Information de Vichy.
L'affiche a été vue à Paris, à Nantes et à Lyon. Certains auteurs parlent d'une diffusion dans toute la France jusqu’aux murs des plus petits villages de France ce qui constituerait un tirage supérieur à 15 000 exemplaires.
La Bibliothèque nationale de France conserve trois exemplaires de l'affiche restée sous le nom de « l'Affiche rouge » dans trois formats différents dont les formats 152 x 130 cm, et 118 x 75 cm.
Sur cette affiche on peut voir le slogan « Des libérateurs ? La libération ! Par