Le désir est-il nuisible pour l'homme ?
Sujet : Le désir est-il nuisible pour l'homme ?
Le désir est définit comme un effet de réduction d'une tension issue d'un sentiment de manque, et en ce sens, on ne désire que ce dont on manque. En outre, le désir est simplement perçu comme la solution pour refermer un vide, et même parfois, perçu chez certaine personne comme un véritable besoin ; par exemple, un sans-abri va désirer avoir de l'argent afin de vivre plus confortablement, mais ce désir va se révéler être sujet à l'accomplissement d'un besoin, puisque sans argent il ne peut s'acheter de quoi se nourrir, donc de quoi vivre. Mais, il tient de préciser que le besoin et le désir sont deux choses très différentes, car on meurt de l'insatisfaction d'un besoin, mais pas d'un désir. En outre certains désirs sont parfois une composée du besoin, mais ce n'est pas réciproque, un besoin ne peut pas être une composée du désir.
De plus, ce désir est à la fois source de satisfaction mais aussi d'insatisfaction, puisque lorsque l'on obtient ce que l'on désire, il parvient en nous, pendant une durée limité, une sensation de comblement, donc d'épanouissement et par ailleurs de bonheur et de satisfaction ; à l'inverse si ce que l'on désire n'est pas obtenu, nous ressentons une sensation de vide, donc de souffrance et d'insatisfaction.
Il s'agit alors de savoir si pour être heureux, il faut satisfaire tous ces désirs sans exceptions, ou si, au contraire, il faut maîtriser certains désirs, ou même parfois simplement renoncer à la satisfaction de certains d'entre-eux.
Mais alors est ce que tous les désirs sont-ils nécessairement néfastes pour l'homme ?
Il sera vu dans un premier temps, que le désir est par obligation synonyme de souffrance, puis dans un second temps, que les désirs font partis de l'homme, donc il faut apprendre à vivre avec, et enfin que maitrisé, les désirs ne nuisent pas obligatoirement.
Leibniz a dit : « L'inquiétude qu'un homme ressent en lui même par l'absence