Les desir odre du monde
INTRODUCTION
Le monde est là toujours présent, il est ce qui s’offre à nous et ce devant quoi l’homme est placé et qu’il doit accepter puisqu’il y est d’office projeté. Cependant l’homme peut toujours concevoir le monde autrement que comme il est, il peut l’imaginer comme il n’est pas afin de combler ses envies et ses manques, une projection de ses désirs en somme. Nous savons que malgré tout l’homme est parvenu à transformer des parcelles du monde de manière à satisfaire ses désirs et sa curiosité. C’est ainsi que se sont créés de nouveaux manques. Nous retrouvons Descartes qui nous conseille de changer nos désirs plutôt que l’ordre du monde, puis plus loin dans son ouvrage philosophique, il nous annonce au contraire que l’homme doit devenir « maître et possesseur de la nature ». Comment comprendre cette prétention à vouloir changer le monde, faut-il privilégier la loi du désir ou la loi du monde ?
Pour répondre a cette question, nous verrons en première partie que les désirs doivent s’adapter au monde puis nous réfléchirons a la question de si les désirs doivent être réévalué par rapport à l’ordre du monde
L’homme est dominé par les désirs très nombreux parfois même très superflus, si nous devons privilégier un manque il serait plus convenable de dire que nous devrions combler en priorité les besoins. Et pourtant le désir mobilise notre énergie et cherche sans trêve sa satisfaction, on peut l’assimiler à une perte d’énergie et une fatale déception. Nous devons donc en priorité l’ordre du monde qui s’impose face aux désirs de l’homme, il semblerait donc que la raison veuille qu’on change nos désirs pour s’adapter à l’ordre du monde établi. Au contraire, le désir ne nous fait qu’espérer. Nous retrouvons cela dans le stoïcisme dont Descartes s’inspire dans la troisième partie du discours de la méthode, le désir dépende l’homme à partir du moment où il comprend que le désir et son objet lui échappent. Se plier à l’ordre du monde devient une