Le désir
Le problème c’est qu’il est difficile d’imaginer comment un tel principe pourrait établir une règle de vie. L’accomplissement de tous nos désirs est incompatible avec la notion de règles qui inclue le respect des autres et de soi même.
Il s’agit alors de savoir si pour être heureux et bon il faut admettre l’idée de satisfaire tous ses désirs sans exception ou si, au contraire, il convient de maîtriser certains d’entre eux, voir d’y renoncer totalement.
Le désir contribue t’il au bonheur ? Constitue-t-il un obstacle à la morale ? Peut-on en faire une règle de vie ?
Satisfaire ses désirs c’est assouvir, combler un manque, une envie parfois subite. C’est répondre à quelque chose en attente. Il existe plusieurs types de satisfaction : l’assouvissement, qui est le fait de contenter complètement un besoin, et la sublimation qui est l’action de transformer une tendance vers quelque chose de plus élevé moralement ou spirituellement. Par exemple les œuvres d’art nous permettent de « sublimer » les passions en les représentants de manière esthétique et symbolique. Chez Freud, la sublimation est un processus de réorientation et de détournement de ses pulsions sexuelles et agressives vers des buts non sexuels et socialement valorisés tels que la création artistique ou la religion.
Satisfaire ses