Définir le contexte général:

Le ski de fond est un sport de glisse se pratiquant de décembre à mars en compétition. L’été les fondeurs ont une «deuxième saison» celle du ski roue avec quelques compétitions mais qui leur sert surtout de préparation pour la saison hivernale. On peut distinguer le style «skating» et style «classique»». Pour ma planification j’ai choisi un groupe de 5 athlètes catégorie junior (17-18 ans) pratiquant le «skating» comme spécialité en compétition. Leurs épreuves s'étendent sur des distances de 5 a 15 kilomètres. (jusqu’à 40 minutes d’effort)

Analyse de l’activité:

Les fondeurs sont des sportifs complets. Les qualités physiques requissent dans ce sport sont nombreuses: l’endurance, la vitesse, la force, la coordination, la souplesse. C’est une activité quadrupédique demandant une bonne préparation des membres inférieurs et supérieurs.
Lors d’une course en ski de fond de courte distance a longue distance la couverture énergétique du métabolisme aérobie constitue une très grande partie du métabolisme. La consommation maximale en oxygène apparait comme l’un des facteurs importants de la performance. Le niveau d’apparition du deuxième seuil est essentiel également. (A VO2M égale le skieur qui aura le niveau du deuxième seuil plus élevé aura la meilleure performance)
La vitesse, qu’elle soit celle de réaction au départ lors des sprints ou la vitesse cyclique gestuelle du skieur, qui donnera en partie la vitesse de déplacement du skieur est importante pour la performance. C’est une activité cyclique, la vitesse de déplacement est donc le produit de l’amplitude par la fréquence.
La souplesse articulaire (hors pathologie) n’est pas un facteur limitant l’amplitude de mouvement chez le fondeur. Par contre l’extensibilité musculaire est un facteur important de la limitation de cette amplitude.
La coordination spécifique au ski de fond va correspondre à l’efficience technique en ski de fond. C’est à dire être efficace à un moindre coût