Le développement durable
Histoire d’une croyance occidentale
Gilbert Rist
Gilbert Rist ne souhaite pas redéfinir le développement durable.
Il aspire au retour d’une bonne vie ou l’on se contenterait de l’essentiel et remet en cause le fonctionnement de notre société. Rist s’interroge sur notre société et fait le constat que contrairement aux pays dit du « sud » notre société vit dans l’angoisse et le stress.
Il prend l’exemple des villages africains basés sur l’entre- aide ou ces peuples vivent simplement et dans le bonheur.
C’est dans le cadre de la seconde guerre mondiale qu’apparait le concept de développement ; depuis cette période occupe une place centrale au sein des sociétés occidentales ; Rist explique que le « développement » est une affaire essentiellement économique qui passe par la production et l’accumulation fondées sur les investissements privés et sur l’aide extérieures.
L’auteur insiste sur le fait qu’il faut finir avec cette idée de développement car on devrait sortir de cette société de consommation dictée par le système. Il s’interroge sur le fait que l’on vivrait mieux avec moins de choses superflues.
La nouvelle dichotomie développés/sous développés entre l’occident et les pays du « sud »
Rappelle la dichotomie colons/ colonisés.
Ici les « développés ou colons » se chargent d’apporter aux autres « sous développés ou colonisés » les vertus te les bienfaits du développement se justifiant d’avoir amené un modèle de société supérieur. Rist pense que les américains ont eu le flair d’anticiper la colonisation.
50ans après le discours de Truman, l’indicateur de richesse des nations selon le programme des nations unies pour le développement (PNUD).
L’écart entre les pays pauvres de la planète est passé de 1 à 8 (en 1950) a 1 à 50.
La faim chronique n’existait pas avant 1950 en Afrique mais est désormais bien ancrée.
Le développement a causé un déséquilibre entre les pays du monde.
Rist propose une solution ; il pense que