« The earth hour 2012 » a eu lieu ce 31 mai. Au cours de cette journée, les lumières sont coupées au maximum durant une heure dans le monde entier. Ce mouvement, initié depuis plusieurs années à l'initiative des australiens, a pour but de sensibiliser le monde contre le réchauffement climatique et le respect de l'environnement. Il participe ainsi à sa façon au développement durable, né du rapport Brundland de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement en 1987. Le développement durable est définit comme étant « le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ». C'est en effet depuis les années 1980 que les pays développés ont pris conscience qu'à l'inverse du facteur économique et du facteur social, l'environnement avait été négligé. Le non respect de celui-ci mettant en péril les ressources des populations présentes mais surtout à venir.

Ce problème a donc poussé les organisations mondiales à songer à des solutions afin de préserver les ressources pour les générations futurs. Malgré les différences et les inégalités entre les pays, la mise en place du développement durable doit être mondiale pour être effective même si elle semble difficile.

Afin de déterminer si le développement durable est réellement applicable à l'échelle mondiale, nous examinerons quels en sont ses objectifs, puis nous étudierons les difficultés de sa mise en place avant d'en préciser les éventuelles solutions.

Comme le définit le rapport Brundland, les objectifs du développement durable sont basés sur trois « piliers » fondamentaux qui sont d'ordre social, économique et environnemental.

Tout d'abord, le développement durable doit garantir une équité sociale. Celle-ci doit permettre la satisfaction des besoins essentiels des communautés humaines présentes et futures et l'amélioration de la qualité de vie. C'est ainsi qu'a été créé l'indice de développement humain