Le fanatisme : excès ou manque de foi ?
De nos jours la définition rationaliste du fanatisme, qui vient du latin « fanaticus » signifiant ceux qui travaillent dans le temple, en particulier les prêtres, et que l’on peut trouver dans plusieurs dictionnaires, est une foi exclusive en une doctrine, une religion, une cause, accompagnée d'un zèle absolu pour la défendre, conduisant souvent à l'intolérance et à la violence. Ainsi l’analyse rationaliste montre que le fanatique est caractérisé par un excès de foi et que cette croyance n’est pas fondée sur la raison et/ou l’expérimentation. Le fanatique, de plus, a un jugement et une conscience troublé qui l’entraine à attribuer à l’idée qui le domine, une valeur excessive et un droit souverain et donc à méconnaitre la valeur et le droit qui appartiennent à des idées ou à des choses autres. Donc le fanatique asservi les autres et souvent par la violence comme peuvent le montrer plusieurs exemples dans l’Histoire, dont le plus récurent est l’exemple des nazis qui avaient une foi indémontable en un monde meilleur constitué exclusivement de la race arienne, ce qui les a conduit à l’extermination de millions de juifs pour leurs idéologies. Comme le disait l’écrivain Octave Pirmez « Le fanatique appelle persécution tout ce qui contrarie son absolutisme ». Le fanatisme c’est le désir d’être approuvé comme