Le fantome de canterville
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En 1970, le New York Times publie un article sur un coursier qui marque toute la ville de son surnom : Taki 183. Rapidement, et malgré la répression, des jeunes des quartiers du Bronx et de Harlem peignent à la bombe les rames de métro qui circulent dans toute la ville. La pratique associée à la nouvelle culture hip-hop (rap, breakdance…) se répand dans les grandes villes occidentales. En France, alors que le musée du Louvre est en travaux, la palissade de chantier est « graffée » (graffiti). Les pochoirs, tags et fresques s'affichent dans toutes les villes du monde et deviennent un signe d'appartenance et de contestation pour la jeunesse.Le Graffiti explosa sur la scène artistique new-yorkaise. Il s’échappa de la rue pour les galeries d’art. Le Graffiti fut rapidement assimilé comme l’un des quatre éléments du Hip-Hop, et ces artistes accompagnèrent les DJs, les B-Boys et les MCs sur leurs tournées mondiales. Le but du Graffiti nord américain étant au départ d'obtenir « the Fame », c'est-à-dire la célébrité, la reconnaissance des autres taggers ou graffers leur signifiant par là qu'ils existent. À la fin des années 1970, le graffiti a été sévèrement réprimé dans le métro de New York (New York City Subway ) et a commencé à se diffuser sur les murs des boroughs(= la plus peuplée des États-Unis, est divisée en cinq arrondissements) défavorisés de la ville avant d'essaimer dans d'autres grandes villes américaines (Los Angeles, Chicago, Philadelphie, Houston) et dans diverses grandes villes européennes : Paris, Londres, Berlin, Amsterdam et Barcelone