Le fascisme en Italie.

L’histoire de l’Italie fasciste correspond à la période de l’histoire italienne qui s’étend de 1925 à 1945, date de la dissolution de la RSI. En 1925, Benito Mussolini prend le pouvoir entièrement, mais cette prise de pouvoir est précédée par la montée du parti fasciste qui se fait progressivement de 1921 à 1925.
Parallèlement, les fascistes agissent de manières violentes pour réprimer les agitations ouvrières par exemple. Une guerre civile éclate d’ailleurs opposants les fasciste au mouvement ouvrier et socialiste. Cette violence trouve son soutien dans la droite italienne qui voit là un moyen d’écarter le spectre du bolchévisme.
Mussolini instaure en 1924 un régime dictatorial. De nombreuses lois sont mises en place. Le nouveau gouvernement mis en place par Mussolini contrôle alors tous les domaines de la société : la politique, l’économie, mais aussi la culture. En effet, des organisations d’embrigadement de la jeunesse sont crées ainsi que pour les étudiants des académies militaires. L’Eglise est alors la seule puissance ayant le pouvoir d’imposer son éducation religieuse face aux organisations communistes. Par son action elle empêche le fascisme italien de devenir une réalité totalitaire jusqu’en 1929 où le catholicisme devient, à la suit d’accords avec Mussolini, la religion de l’Etat. Sur le plan économique, on opte pour une politique libérale, le privé reçoit de nombreux monopoles. Des privilèges sont installés en faveur de la richesse capitaliste (suppression d’enquêtes, ignorance de fraudes…) et l’Etat interdit formellement l’ouverture de nouvelles industries.
En 1943, le roi d’Italie destitue Mussolini de ses fonctions suites aux nombreuses défaites des batailles entreprises (ex : Ethiopie). Mussolini est alors enfermé en prison puis libéré par des parachutistes allemands nazis qui le placent, dans le Nord du pays près du lac de Garde, à la tête de la République sociale d’Italie ou République de Saló. En 1945, Mussolini et