Le feu de lamour
Depuis bien longtemps, les qualités du héro sont la force, le courage et la sagesse (Héro de l’Iliade). Habitue à ce type de héro, le lecteur, s’attend souvent à ce type de héro. En effet on peut s’échapper du monde réel. Cependant, lorsque le héro est ordinaire donc réaliste, on comprend mieux son attitude, on peut donc s’identifier à ce dernier. Ce héro du roman a un rôle très important. Cependant, les romanciers ont mis en scène des héros faible comme Emma Bovary dans madame Bovary de Flaubert, qui menacée par une saisir de ces biens et plus seule que jamais, se suicide en avalant un produit chimique. Le choix d’un héro ordinaire permet aux écrivains d’être plus réalistes. Cela est plus facile pour eux de dépeindre la réalité de leur époque. Julien Sorel dans le Rouge et le Noir de Stendhal qui entreprend son ascension sociale en essayant de sortir de sa condition d’enfant du peuple, est un bon exemple ou encore Lucien Chardon dans Illusion Perdu de Balzac qui ne réussissant pas sa carrière de poète prend, comme seul moyen de réussir le nom de sa mère, noble. Le héro médiocre peut séduire le lecteur car ce type est plus proche de sa vie. Il permet aussi de compliquer l’intrigue, ce qui engendre plus de suspense donc plus de plaisir à lire. Le héro médiocre peut aussi avoir un destin pire que celui du lecteur ce qui peut plaire à ce dernier qui recent de la supériorité face à ce personnage. Je cite Gervaise Macquart dans l’Assommoir de Zola (Emile Zola) qui se retrouve à la rue, réduite à la mendicité. Personne ne la voit mourir.
Le romancier peut en effet susciter l’intérêt du lecteur en utilisant des héros médiocre ou ordinaire. Malgré tous leurs défauts, on finit par