Luc 15 : 11-32
« La parabole du fils prodigue »

Introduction
Hier soir R&P fut un débat à propos de la place du père, de son autôrité.
Avent veut dire attente, attente de la naissance du Sauveur venu pour nous conduire à nous réconcilier avec le père en nous rapprochant de lui par le pardon qu’il nous offre en ayant vaincu ce qui nous éloignait du père.
Tandis que le péché nous éloigne du père, la réconciliation par Jésus-Christ nous ramène sur le chemin de la Maison du Père, nous redonne la chance de revenir vers lui pour une vie nouvelle.
Ces quelques mots racontent en raccourci ce qui est donné par Jésus, l ‘aventure spirituelle du chrétien, l’histoire de vie et de mort qui est celle de chacun des hommes placés devant le choix existentiel où il est mis sur cette terre :
« Je mets devant vous la vie et la mort d’une part, la bénédiction et la malédiction d’autre part. Choisissez donc la vie, afin que vous puissiez vivre …. »(Deutéronome 30, versets 19 et suivants)

En cette période de l’Avent, nous découvrons que le père vit un Avent, une attente d’une nouvelle naissance, celle du pécheur revenu qui naît à la vie, une vie nouvelle. « Réjouissons nous car mon fils était mort et il est revenu à la vie ».
La joie du Père est le cœur de la parabole où Jésus fait sentir la douloureuse attente de Dieu guettant le retour de tout pécheur.
Il nous révèle le visage le plus vrai de Dieu : à son retour l’enfant perdu n’est pas sermonné, ni jugé pour sa vie de péché, il est accueilli et serré dans ses bras Son amour est la seule réponse à celui qui revient qui n’a même pas le temps de prononcé les mots de sa repentance et n’a pas encore demandé pardon.

Le titre donné par des générations de traducteurs à cette parabole n’est pas dans les manuscrits et il ne met pas en avant l’essentiel pour lequel Jésus raconte cette parabole.
Jésus vient de raconter l’histoire de la brebis perdu, qu’il conclue par : « Il y a plus de joie dans le ciel pour un seul