Le financement des pme sans concours bancaires : quelles solutions ?
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Universite paris-dauphine | Le financement des PME sans concours bancaires : quelles solutions ? |
Table des matières Introduction 3 I- Un financement distinct pour chaque PME 3 A/ Selon sa taille, ses perspectives d'avenir 4 B/ Selon l'horizon de l'investissement 5 II – Les financements exigibles 6 A/ Des recours de bas de bilan 6 1/ L’affacturage 7 2/ Le crédit interentreprises 9 3/ Les obligations cautionnées de TVA 11 4/ Les crédits « groupe » 12 B/ Des recours de haut de Bilan 12 1/ Le crédit bail immobilier, service non exclusivement bancaire 13 2/ Le financement locatif 16 3/ Les Comptes Courants d’Associés (CCA) 17 4/ Les aides et subventions publiques 18 III – Les financements non exigibles 19 A/ L’introduction en Bourse 19 B/ Les fonds de capital investissement 20 C/ Un autre type de fonds : le FSI 23 IV/ Conclusion 23 Sources et bibliographie 24
Introduction
Les PME obtiennent de plus en plus difficilement des crédits bancaires en France. Or, quand une PME recherche un prêt, elle sollicite presque toujours une banque : 36 % ont demandé un prêt bancaire en 2010. Cependant, le taux d'échec partiel ou complet dans la recherche d'un prêt bancaire augmente fortement entre 2007 et 2010 : il est passé d'un peu plus de 5 % à près de 17 % (avec un échec complet dans 7 % des cas) et atteint 23 % en 2010 pour les entreprises à forte croissance17. Le taux d'échec partiel ou complet peut dépasser 50 % en 2010 pour des recherches de financement auprès « d'autres personnels » (non dirigeants), de « la famille, les amis... » ou d'autres entreprises.
Les principales raisons avancées par les banques pour refuser un prêt ou imposer des conditions jugées insatisfaisantes par les entreprises sont une mauvaise cotation (rating) globale de l'entreprise ou une insuffisance de capitaux, bien davantage qu'un manque de garanties ou qu'un potentiel insuffisant ou trop risqué de l'entreprise ou de ses projets.