Le front de maurice scèvé
Ma bohème
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur ! ARTHUR RIMBAUD, 1870
A 16 ans Arthur Rimbaud écris ce poème intitulé " Ma bohème " publié en 1970 dans son receuil poèsie.
Le poète nous raconte son voyage sur la route.Ce sonnet est compose d'alexandrins , on remarque une force presence du locuteur , pronoms personnel de la 1er personne ( "je" "j'"...) , adejectif possesif ( "mon" "mais"...) , donc ont peut dire que c'est un poème lyrique.
Ce qui me touche a travers ce poeme de Rimbaud c'est qu'ils nous montre l'etendu de son bonheur qui l'a a etre sur la route , son bonheur de s'evade a travers l'ecrtiture , malgrés tout ces mauvaise condition de vie etre seul a 16 sur la route c'est tres difficile pourtant c'est peut etre a ce moment ou il a etais le plus heureux dans sa vie. La courbe de tes yeux
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,