Le Front populaire à la guerre.
Pendant les années 1930, il y avait une crise forte.

Le Front populaire accède au pouvoir au printemps 1936. Il regroupe socialistes et radicaux. Le chef du gouvernement est un socialiste (SFIO) : Léon Blum.
I – Origine et formation du front populaire 1) La désunion originelle des gauches
L’union des partis de gauche n’était pas une donnée évidente : congrès de Tours (1920) : proposition entre radicaux et socialistes. Les radicaux sont pour une république laïque, individualiste, égalitaire ; mais les radicaux ne sont pas favorables à l’appropriation collective des moyens de production. Mais ils sont favorables à une défense des « petits ». Pour une fiscalité des impôts qui frappe les riches. Ils veulent une société dans laquelle les biens de production (la terre, les usines, le transport) serait propriété collective administrée par l’Etat. Mais il y a une différence entre socialistes (qui veulent rester dans le cadre de la légalité collective, démocratique parlementaire pour réaliser la révolution sociale) et les communistes (partisans d’une révolution brutale). Rivalité très forte entre les deux partis dans les années 1920. 1) Les facteurs de rapprochement
6 février 1934 : coup d’Etat fasciste, ce qui ne l’est pas. Rapprochement qui se fait à la base.
Le 12 février 1934, journée de protestation contre les ligues fastueuses. Il y a des intellectuels qui forment le comité de vigilance des intellectuels antifascistes. Ce comité est dirigé par : Rivet (socialiste), Langevin (communiste) et Alain (radical).
Jusque-là, le PC combattait la SFIO. Staline avait décidé en 1928, la tactique de la classe contre classe. Puis il change de stratégie ; il soutient un rapprochement, il prône l’union avec les socialistes. En 1934, communistes et socialistes peuvent se rapprocher puisque Staline en a donné le feu vert. Fin 1935, le parti radical décide de se rapprocher de ce rassemblement.
Début 1936, le rassemblement conclut une